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C'est le poumon de l'instrument. Les meilleurs tuyaux ne donneront rien s'ils ne sont pas alimentés en air de manière constante et en quantité suffisante. Sur ce coup j'ai vu un peu grand. La construction ne fut pas une mince affaire, et c'est ce qui m'a donné le plus de fil à retordre! Il faut dire que j'y suis allé bille en tête sans avoir fait de proto préalable. La soufflerie est constituée de 4 pompes surmontées d'une réserve maintenue sous pression par un ressort en corde à piano de 3mm. Une soupape de décharge assure une pression constante de 140 mm à la colonne d'eau (CE). Les parois sont en peau d'agneau, renforcée intérieurement d'éclisses en carton d'1 mm collées à la colle néoprène. Les parois sont collées sur la structure avec de la colle d'os s'utilisant à chaud ... grand bien m'en a pris car cette colle permet le décollage! Les battants font 18 cm de large par 40 cm de long et leur débattement est de 44 mm. Ces battants sont actionnés par des bielles reliées à un vilebrequin comportant 2 manetons de 22 mm décalés de 90°. De ce fait, le flux d'air vers la réserve est à peu près constant. Ce vilebrequin est en acier de 12 mm soudé à la brasure argent à l'aide d'un chalumeau à butane. Il tourne sur des coussinets en chêne massif. Schéma de principe d'un soufflet à double effet. La partie "collecteur est volontairement simplifiée
Télécharger (.doc de 30 Ko) des explications concernant la construction ainsi qu'un croquis détaillé de la partie gosiers.
Un battant et ses clapets avec leur limiteur de débattement La structure du soufflet nue, puis garnie de ses peaux. Les 3 lanières de cuir servent à renforcer la charnière de la réserve Les difficultés rencontrées :
Suite : construction du guide cartons.
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