Contrôle électronique
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Jusque là, mon carton électronique faisait parfaitement l'affaire. Et puis Patrick J. a trouvé les relais ci-dessous chez un fournisseur chinois et ça m'a décidé à tout intégrer dans l'orgue. J'ai bien fait d'aller au festival de Quintin ce jour-là tiens ! ;o).

Voici donc ces relais. Photo tirée du site du vendeur ici.

Résumé des principale caractéristiques :
- Dimensions assez réduites. Voir photo.
- Alimentation 12 V. C'est la tension nominale, mais ils fonctionnent encore de manière tout à fait satisfaisante avec 6 V.
- Résistance : 85 Ohms. Ca c'est plutôt sympa.
- Course : 4 mm. C'est plus que suffisant pour notre application. Rappel : pour ouvrir totalement un trou il suffit de le découvrir d'une hauteur égale au 1/4 de son diamètre.

Inconvénient : Sous 12 V ils claquent tout de même assez sèchement ! Il faudra donc prévoir un amortisseur.

Principe de l'intégration : On fabrique 29 vanne électriques identiques qui viennent s'intercaler sur le tube de commande côté boite à soupapes.

La vanne électrique
La structure est constituée de cette matière plastique issue de chutes de plans de travail en épaisseur 12 mm. Merci Joseph.
C'est relativement dur, un peu friable tout de même et cela se travaille assez facilement avec des outils à bois. Cool.

   
Cotes de la structure et vannes terminées

- La surface de la partie basse sur laquelle repose le clapet est polie avec du papier de verre de carrossier.
- Le clapet est une rondelle de 6 mm de diamètre composée d'une double épaisseur de peau à soufflet surmontée d'une feuille de kraft.
- Il est collé à l'Araldite sur l'extrémité du noyau en le centrant bien.
- Le relais est collé avec le même type de colle et de manière à ce que la partie  basse de son armature soit à 7.5 mm de la surface de la base.
- L'amortisseur est une rondelle de papier-mousse en 2 mm d'épaisseur (Cultura...).

Montage
La boite à soupapes est sortie de l'orgue pour réaliser cette opération. Les vannes sont collées sur les extrémités des tubes de commande et solidarisées entre elles par une lame d'alu dans des agrafes elle-même collées à l'arrière des vannes électriques.

 

Câblage et mise en place

- Une nappe de 34 fils assure la liaison entre les vannes et les sorties de la carte PPCaP.

Mise en place dans l'orgue
La totalité de l'électronique, batterie comprise tient sous la partie gauche de la planche de 40 mm de large qui sépare le chemin de carton des tuyaux. La batterie est une Lipo 12 V d'une capacité de 4800 mAh (des mAh chinois hein... :o)).
Tous les tubes de commandes ont été raccourcis d'environ 55 mm et rebranchés sur le dessus des vannes.

   

L'ensemble en place

La prise chargeur trouve naturellement sa place parmi les tuyaux qui vont à la flûte de pan. Il suffit de glisser la tablette d'entrée pour y accéder.

 

L'inévitable capteur de vitesse-portion de souris

Et voilà ! Il n'a été nécessaire de reprendre aucun réglage et tout fonctionne comme avant. Opération fonctionnellement transparente donc.

On insère une carte et on tourne la manivelle. What else ?

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