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C'est la première fois que je me copie ;o). A la base, il ne s'agit pas de faire forcément un clone du premier, mais également d'en profiter pour essayer d'améliorer au moins 2 choses :
Mission accomplie je pense, au bout d'environ 300 heures étalées sur un peu
moins de 3 mois. Ce qui n'est pas si long finalement, mais de la première
construction, j'ai hérité certains montages de perçage pour la boite à
soupapes par exemple, des gabarits de découpe pour les éclisses ou le coffret, de même que de d'outillage
fabriqué spécifiquement comme ce trusquin à incruster les filets le long des courbes ou des pointeaux à centrer etc...
Alors ça aide un peu. Dans cette page, je ne vais pas re-décrire le Mini29, mais simplement pointer quelques différences. Le résultat final Ce nouvel instrument est 5 mm plus grand que le premier, en hauteur ainsi
qu'en profondeur. Le volume du dessous réservé aux basses a été augmenté de 10
mm et la hauteur de l'évidement des pieds portée à 20 mm (au lieu de 15 mm) de
manière à permettre aux tuyaux de mieux "respirer".
Sur ces 15 mm supplémentaires, 10 mm on été récupérés sur de l'espace inutile
accordé initialement au débattement de la réserve. Les cousins Vue du dessus Rien de particulier. C'est juste pour montrer que rien n'a changé. Tout est disposé de la même manière et toutes les pièces sont aux mêmes dimensions. Nan, l'avant n'est pas cintré Les tuyaux C'est le même diapason que pour le premier, à l'exception des hauteurs de bouches. Elles ont été ajustées manuellement, tuyau par tuyau et à l'oreille, de manière à obtenir le son que je cherchais. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas fait de bouche à joues. Finalement, toutes les bouches ont été abaissées et dans une assez forte proportion pour les basses. De ce fait, dans l'ensemble on obtient des attaques plus franches et des basses un peu plus puissantes. C'était le but... Voici le diapason mesuré sur les tuyaux terminés. Les lames d'air ne sont pas indiquées. Elles sont aussi fines que possible et ont également été déterminées à l'oreille, comme je fais habituellement. Par exemple, les passages d'air des 6 notes les plus aigues sont à moins de 2/10 mm et la plus grosse basse, le Do2 est à tout juste 5/10. Mais si, mais si et l'instrument sonne bien assez fort pour le chanteur ou la chanteuse qui sont derrière. ;o) Les blocs sont en merisier L'entrainement Cette nouvelle disposition plus simple a été rendue possible dans le même espace grâce à l'usage de matériel de récupération "qui allait bien" : Poulies crantées et roulement à billes de faible épaisseur (4 mm). A titre indicatif, il y a 18 dents côté vilebrequin et 24 sur le rouleau d'entrainement et la courroie vient de chez 123 courroies. Quant à la longueur de celle-ci... ben c'est "juste ce qu'il faut" pour que l'ensemble flûte de pan / rouleau se situe vers le milieu du chemin de carton. Bon allez, je le dis : 276 mm en module 3 ;o) Ceci étant, chacun fait ce qu'il veut à ce niveau. On peut imaginer une autre démultiplication qui fera tourner la manivelle à une autre vitesse ou encore une courroie plus ou moins longue qui positionnera le rouleau d'entrainement tout à droite, ou complètement à gauche... On retrouve les mêmes bielles La place libérée sous la table de sortie et les roulements Et puis concernant l'embiellage et pour répondre à une question que l'on m'a souvent posée : Pourquoi continuer à s'em... avec cette bielle évidée ! Réponse ci-dessous. Cela permet de gagner ici au moins 12 mm sur la profondeur de l'instrument, juste en se grattant un peu la tête et en faisant un trou dans une bielle. Quand on cherche à faire compact, ça vaut le coup non ? Et donc : D1 < D2 CQFD Et voilà Le coffret reçoit un placage chêne. Incrustation ensuite de quelques filets de marqueterie, arasage au racloir, ponçage, une couche de bouche-pores et deux couches de vernis satiné. C'est un peu clair, mais le chêne devrait rapidement patiner. Bon pour le service Musique Pour comparer, je joue le même carton que sur l'autre. A bicyclette donc.
C'est tout pour le moment. |