|
| Bien sûr, tout le monde connait le pèse-vent à colonne d'eau. Facile à construire, d'un coût quasi-insignifiant et ne nécessitant aucun étalonnage. Irremplacable. Mais qui un jour n'a pas pesté contre ce machin ? Alors, le but n'est pas de se passer du pèse-vent à eau, mais plutôt de construire un petit appareil complémentaire qui soit facile à mettre en oeuvre en le posant comme on veut et où on veut, et convivial à utiliser. L'appareil terminé Construction Il serait sans doute assez simple de remplacer le tube d'un manomètre de Bourdon pour le rendre apte à mesurer des pressions de quelques mbar (1,36 cm CE = 1,33 mbar). On pourrait aussi se la jouer électronique car ce ne sont pas les capteurs de pression silicium qui manquent (Motorola en fait des très bien). Et ben non. Il va être construit "façon orgue de barbarie". On ne peut guère faire plus simple Les images sont assez explicites. Quelques précisions :
Détails de l'articulation et du mini-soufflet Etalonnage Facile, se dit-on : Une source d'air à pression réglable, un mano à eau en parallèle, et hop, on trace le cadran. Effectivement, in fine c'est aussi simple que ça. Mais ça ne s'est pas du tout déroulé comme prévu. Du tout du tout ! Le "banc" d'étalonnage Deux gros pbs 1. Des indications de pression qui ne sont pas les mêmes en montant
qu' en
descendant. Par exemple, on augmente progressivement la pression et on fait des
repères à 10, 12, et 14 cm CE. Ensuite on redescend à 10 sur le mano à eau,
et l'aiguille s'arrête aux alentours du repère 12 ! 2. Pire encore : On stabilise la pression, à 12 cm par exemple. On
fait un repère et on attend un peu. Au bout de quelques dizaines de secondes, l'aiguille se
met à monter tout doucement, et s'arrête aux environs du repère 15 cm ! Si on
débranche le tube et qu'on le rebranche tout de suite, on va directement à 15.
Mais si on attend un dizaine
de minutes, on va à 12. Là, on se dit que ça va être joyeux de faire un semblant d'appareil de
mesure sur la base de ce truc, et ça a faillit partir très rapidement au
cimetière des mauvaises idées (vous j'sais pas, mais moi j'ai l'impression
d'en avoir assez souvent ;o)) La bonne nouvelle, c'est qu'aujourd'hui tout marche très bien. Alors, c'était quoi ? 1. Les indications qui sont différentes selon le sens de
déplacement, semblent tenir à l'élasticité du matériau utilisé pour garnir le
soufflet et à une sorte d'hystérésis de cette élasticité au niveau des plis. Ces forces sont négligeables direz-vous ? Eh bien, pas tant que ça si on additionne toutes les longueurs de pli (plus de 50 cm ici). Le seul effet ressort tolérable et prévisible, est celui qui est apporté par le ressort lui-même, et rien d'autre. Et donc moins un matériau présente d'élasticité propre, mieux c'est. 2. L'indication qui change en fonction de la durée de mise sous
pression est vraisemblablement due à la porosité de ce même matériau. Un peu comme si
l'air qui passe au travers de ses minuscules perforations en changeait petit à
petit le diamètre. Cet effet, qui a sans doute également un lien avec l'hygrométrie, est
très difficile à quantifier, et à démontrer autrement que par le constat
qu'avec un matériau non-poreux, tout va mieux. ;o) J'ai essayé successivement : Et - ça - marche. Utilisation Encore plus facile qu'un pèse-vent à eau.
Oui ça couine un peu, mais c'est pas le pèse-vent !
|