Accueil Remonter | | De la même manière que je l'avais fait pour le Mini29, les tableaux de dimensions
sont au format pdf et pour la même raison : comme tout rentre au
chausse-pieds, la moindre modification pourrait entrainer une
impossibilité de montage si vous étiez tentés de construire quelque chose de
semblable. Ceci étant, le formules ne sont pas secrètes, et ce sont les mêmes
que dans les feuilles Excel qui sont ici. Quelques photos du chantier :
On
ne voit pas la pierre à affûter sur l'établi, mais elle y est, et elle sert !
| Les bourdons du jeu de base.
C'est le diapason du gros 29, avec des bouches un peu différentes (plus
basses, joues biseautées) et le
pied bien creux. Je ne sais pas si c'est parce que je commence à savoir
faire, mais ils ont tous très
bien chanté du premier coup. Yes !
Le tableau de dimensions : Calc_tuyaux_orgue_registres_bourdons |
Une
disposition pas trop moche, qui pourrait être retenue.
| Un registre de bourdons célestes
Non non, ce n'est pas qu'un effet d'optique,
les 2 jeux ne sont pas identiques et c'est fait exprès. Le diapason du
deuxième jeu suit une courbe avec moins de pente et il est plus étroit. De
fait le son devrait être (il est) différent, un peu moins puissant et avec des
harmoniques différentes elles aussi. C'est assez souvent comme ça sur les orgues
allemandes ou bataves, et il semblerait que le but soit de ne pas exagérer
l'effet céleste et de lui donner un peu pus de profondeur... On verra bien !
C'est juste un peu plus long à réaliser parce qu'il n'y a pas grand
chose de commun entre les 2 diapasons.
Le tableau de dimensions : Calc_tuyaux_orgue_registres_celeste |
Nan je ne vais pas les disposer comme ça
| Des violons
Pour changer un peu et essayer autre chose, j'ai voulut m'attaquer à ce
grand classique des orgues de rue. Eh bé, j'ai pas été décu ! Entre ceux qui
fonctionnent quasiment sans frein, et ceux qui en ont rien à cirer du
fameux frein dans quelque position qu'on le mette, y'a de quoi s'occuper.
En tous cas, après pas mal de soirées passées à faire des
"tu-tu-tut" plus ou moins harmonieux dans l'atelier pour le plus
grand amusement de mes voisins (enfin c'est ce qu'ils m'ont dit), ça a finit par
fonctionner.
Le tableau de dimensions : Calc_tuyaux_orgue_registres_violons
Le dessin s'y référant : Dessin_violons_orgue_registres
Et merci à René pour le dessin et les conversions de cotes. |
Les violons c'est aussi de la ferraille, ou plus précisément ici, de l'alu anodisé cuivre
La famille au complet, et une triplette de 3 timbres à l'unisson en
Ré:
Céleste, bourdon, violon
| Il y a aussi des Piccolos
Ca semble presque trop facile après les violons. Un peu casse-tête à
construire au niveau du pied, mais il suffit de respecter les angles, et
de se faire de bons gabarits de collage, car ça glisse au serrage. Enfin au
moins, ça chante tout de suite, fort et clair.
Le jeu est une octave au-dessus des précédents, mais ça ne crie pas comme
des flûtes ouvertes. Fondamentalement ce sont des bourdons.
Une particularité : Tout le jeu a la même section. C'est exprès, enfin
presque. J'ai utilisé du tube alu anodisé de 12 mm que l'on trouve en grande surface de bricolage. La taille standard immédiatement
supérieure est 16 mm (pas trouvé de 14), et ça faisait une trop grande
différence de timbre en passant de 12 à 16. Donc je suis resté en 12 et c'est finalement pas si
mal. L'idée était de s'approcher du tin whistle irlandais. D'ailleurs,
quelque soit la note qu'il joue, un whistle a toujours la même section, et
la même hauteur de bouche !
Le tableau de dimensions : Calc_tuyaux_orgue_registres_piccolos
Dessin de construction : à venir. |
Majoritairement du hêtre. Seul le haut de
bouche est en pin.
Un bouchon "à-la-piccolo" avec la
tige qui s'escamote dans le bouton
| Et des anches libres.
Elles proviennent d'un harmonium. J'en ai tout un paquet (merci Jean), et
il m'avait semblé que certaines d'entre elles acceptaient de fonctionner
assez facilement en pression, même si celle-ci est assez élevée. Par
ailleurs, quelques essais m'avaient montrés qu'une cavité de volume
ajustable n'était pas une si mauvaise idée que ça.
Alors à la base, ce sommier est tout simple : une planchette et des trous traversants de 8 mm
munis d'une ouverture sur le côté aux dimensions de la lamelle de l'anche qu'ils
alimentent. On souffle à un bout du trou, côté rivet de l'anche car c'est
ce qui semble aller le mieux, et on ajuste le volume de la cavité à l'autre
bout au
moyen d'un tourillon qu'on enfonce à la demande. |
Il
y a même un petit réglage de débit pour chaque anche
Quand on souffle avec la bouche, ça fait comme un
harmonica géant et tous se passe merveilleusement bien. Hélas, mille fois
hélas, une fois raccordé à l'orgue, rien n'a pu être aussi simple. On en reparlera par la suite.
Ensuite : Assemblage de ces éléments |