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PPCaP est un système** qui permet la lecture et
l'écriture de fichiers de musique
sur un support de type carte à mémoire, à raison d'un ou
de deux fichiers par carte. Ces cartes sont conformes à la norme ISO 7816et
comportent uniquement de la mémoire. Télécharger (Merci de lire les avertissements ci-dessous)
Utile : Exemple de nomenclature des composants à approvisionner pour réaliser une commande électronique en 29 notes (au 01 04 2014). Merci à Bernard Baudouin. Avertissements :
On distingue deux parties indissociables : une carte à microcontrôleur et son programme d'une part, ainsi qu'un logiciel de gestion d'autre part. La carte PPCaP vue de dessus et de dessous. Tout est là : lecture et décodage. L'électronique est construite autour d'une carte arduino
à base d'un processeur Atmega328. On pourra utiliser indifféremment des cartes Uno,
Nano ou Duemilanove. Ces cartes disposent d'une connexion vers un port USB et de
ce fait, le lecteur fait également office de programmateur. Le logiciel de gestion se dénomme ProCaP et il communique avec le module hardware via un port USB. Il permet de programmer les cartes à mémoire, de les effacer, de les tester, ainsi que de les copier (uniquement ces cartes là) et d'en ré-extraire des fichiers midi. Il assure également la programmation du microcontrôleur.
Et non une carte SD ou un stick
usb par exemple et qui permettraient le stockage d'un bien plus grand nombre de
morceaux. En voilà une question qu'elle est bonne :o)) En fait c'est surtout pour ne pas
dématérialiser complètement les choses. On reste dans la même démarche
qu'avec le carton : Une carte = un morceau de musique. On le fabrique, on l'illustre,
on le manipule. Il existe
quoi. Et puis c'est aussi pour le plaisir de développer un truc perso de A à Z, différent et sans être dépendant des choix qui ont été faits par d'autres. Ça me plait plutôt bien de prendre un problème à la base et de le résoudre de bout en bout.
Ce n'est pas le fichier midi.
Celui-ci reste chez son propriétaire, comme dans le cas d'un carton. Pourquoi avoir fait comme ça ? Je dis tout cela dans le cas d'un orgue de barbarie, car c'est bien l'unique fil conducteur de ce site. Je ne parle pas de piloter un piano ou un Orchestrion pour lesquels les commandes midi, ou pourquoi pas d'autre techniques plus récentes, sont vraisemblablement mieux adaptées.
La carte électronique sert à la fois de programmateur et de lecteur. Schéma de la carte et son pcb Programmation : Les fichiers de musique originaux sont pris en charge
par le logiciel de gestion, puis transférés sur la carte à mémoire via un câble
connecté à un port USB d'un PC. Tous les formats midi sont acceptés, tels qu'ils sont. * A ce propos il ne faut pas s'attendre à retrouver le fichier original avec sa découpe en pistes par exemple. Certaines informations inutiles pour la commande de l'orgue n'ont pas été retenues lors du premier transfert et il est quasiment impossible de les retrouver par la seule analyse des notes. Néanmoins, à l'écoute le fichier reconstruit est en tous points identique à l'original. Il peut donc être retravaillé avec les outils habituels puis à nouveau transféré sur une carte et ce autant de fois qu'on le veut. En gros... C'est comme si ces fichiers résultaient du scan parfait d'un carton qui aurait lui-même été perforé parfaitement. Avec zéro erreur de lecture ou de positionnement. ;o) Lecture : La mise sous tension est automatique. Il suffit d'introduire une carte dans le lecteur et de tourner la manivelle. Le système produira alors les commandes requises au rythme des impulsions fournies par le capteur de vitesse. Avec une fréquence de 240 impulsions par seconde, on retrouve le tempo du fichier midi original. La prise en compte des variations de vitesse est instantanée. Il est parfaitement possible de "poser un accord" ou d'introduire des "respirations" comme le dit Pierre Charial. On peut accentuer la vitesse d'un passage, s'arrêter et reprendre quelques millisecondes plus tard par la seule action de la manivelle. Bref, ça marche comme un carton. Chacun est libre d'interpréter son morceau comme il le sent au moment où il le joue. Fonctionnalités particulières (liste non exhaustive, voir le mode
d'emploi): 3. Un test des répétitions des notes de l'orgue est intégré. Pas besoin de carton ni de fichier midi spécifique. 4. Standards d'instruments. Bien que le système soit en premier lieu destiné aux
instruments de type 27 notes Erman et à son extension 29 notes, les composants
utilisés permettent de gérer 32 notes. Dans ce cas, la définition des 3 notes
supplémentaires est laissée au choix de l'utilisateur. Libre à chacun de
créer son propre 32, ou d'utiliser ces commandes additionnelles à sa guise
(registre, percussions etc...). 5. Energie. Un test est effectué toutes les 5 lectures, de manière à vérifier s'il reste assez d'énergie avant de commencer à jouer. On fait tirer 12 relais pendant 300 ms, on mesure et si la tension est inférieure à un seuil programmable par l'utilisateur, le clignotement d'une led signale qu'il y a un risque de dysfonctionnement de certains relais. 6. Sécurité/échauffement. Quand on arrête de tourner au milieu d'un carton, il ne se passe pas grand chose, à part le beuglement provoqué par la réserve qui se vide. Ici ça beugle également, mais des relais peuvent rester activés. Si on les laisse comme ça, ils vont consommer de l'énergie pour rien et surtout chauffer. Dans le cas où l'on ne détecte plus d'activité sur la manivelle, les relais qui seraient encore activés sont relâchés au bout de 8 s. A toute nouvelle impulsion, on repart exactement où on était.
Je mets à disposition le layout (Eagle) des circuits imprimés double face avec trous
métallisés, ainsi qu'un package logiciel et un mini mode d'emploi
pour se servir de tout cela. Le logiciel de gestion assure la programmation du
microcontrôleur via le port USB. Pas besoin de quoi que ce soit d'autre. Téléchargement ici.
- Les logiciels, le schéma électrique
et le dessin du circuit imprimé : C'est ici et c'est
gratuit. - A titre indicatif, voici une nomenclature
des composants à approvisionner établie au 01 04 2014 par Bernard Baudouin
Oui, forcément. Comme tout ce qui contient du soft. Et puisque comme je maîtrise la totalité de la chaîne, je ne vais pas m'en priver ! ;o) Alors si ça vous tente... Amusez-vous à le construire et à l'utiliser, tout autant que je me suis amusé à le mettre au point. ** Ce système, de même que sa dénomination (PPCaP), ainsi que le dispositif dénommé "carton électronique" ont fait l'objet d'un dépôt auprès de l'INPI. Première application : un carton électronique
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